Jour 17 – Les jours s’enchaînent, les kilomètres aussi …
14 kilomètres. C’est la distance que nous avons rajoutée au compteur aujourd’hui. Sous le soleil, le ciel bleu et entourés de vastes étendues sauvages, nous allons enchaînés des efforts longs de 3 minutes sur la fameuse « Baby Boston », qui vont nous pousser dans nos derniers retranchements. Aller au bout de soi-même pour ne rien avoir à regretter, c’est une formule payante. Ici, on ne se pose pas la question de savoir si l’on va sortir courir, ou rester tranquillement chez soi. La course à pieds est un métier à part entière. En France ou en Europe, la majorité des athlètes peuvent faire des études, avoir un métier … Ici, ils n’ont aucune sortie de secours !
Courir, plusieurs fois par jour, pour habituer son corps à l’effort. Courir encore, pour que les muscles se renforcent. Recommencer sans cesse, pour faire de la douleur une alliée. Ne jamais abandonner. Les coureurs kényans sont très forts mentalement. Leurs conditions de vies et d’entraînement sont tellement dures, qu’un 10Km ou un marathon en Europe n’est qu’une simple formalité.
Au retour de l’entraînement, l’eau n’est toujours pas revenue. Un jour de plus. On finit par s’y habituer, à tel point qu’on met près d’une heure avant de s’en rendre compte. En milieu d’après-midi, nous partons une nouvelle fois en quête d’équipements de l’équipe nationale Kényane. Nous reviendrons 2 heures plus tard avec quelques trouvailles, mais pas celles que nous convoitons tous : le débardeur officiel…
Nous veillerons jusque tard dans la nuit, devant la première journée des championnats du monde d’Athlétisme et la nouvelle victoire de Sir Mo Farah. Un des rares athlètes qui réussit à faire oublier la suprématie kényane (Bien qu’il soit originaire d’un pays voisin : La somalie) !
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